Histoire et patrimoine

Un peu d'histoire...

Au 13e siècle, Tocane Saint-Apre était constituée de deux paroisses dépendant du comte de Périgord. Sainte-Marie de Perdus était située à l’ouest et Saint-Apre de Perdus à l’est. Au 14e siècle, entre les deux bourgs, fut fondée une bastide comtale empruntant un nom d’origine italienne : « Tocane ».

Si la bastide avorte, son nom, quant à lui va demeurer et supplanter celui de Sainte-Marie dès le 15e siècle. Les bourgs vont officiellement fusionner en 1852 lors de la réunification des deux communes. Ce sera l’occasion de reconstruire une église commune à partir de 1856, travaux faisant suite aux aménagements de 1836, comme la création de la rue Principale. Ces transformations, qui nécéssitent alors la démolition de vieilles maisons ou leur alignement, sont à l’origine de la physionomie actuelle du village.

Entre 1879 et 1881, la ligne de chemin de fer croise le bourg au nord. L’ensemble des ces aménagements et de ces constructions a mis au jour nombre de vestiges attestant l’occupation du site dès l’époque gallo-romaine. Ensuite, le bourg s’est développé dans les années 30, notamment le long de l’axe routier Périgueux-Ribérac.

Les Maires de la commune à travers le temps

Joseph LAVAURE

Maire de Tocane Saint-Apre de 1879 - 1892

Joseph Lavaure, maire jusqu’en 1892, participe à la réorganisation communale sous la Troisième République et structure une administration encore rurale et peu centralisée.

Antoine - Henri PUYGAUTHIER

Maire de Tocane Saint-Apre de mai 1892 - 1917

Henri Puygauthier, maire et conseiller général dès 1892, accompagne l’aménagement de la commune et gère les contraintes de la Première Guerre mondiale : mobilisation, aide aux familles et ravitaillement.

Robert BRUNET

Maire de Tocane Saint-Apre de 1918 - octobre 1919, puis octobre 1919 - août 1922

Robert Brunet, médecin, assure la mairie de 1918 à 1922 et siège comme conseiller général (1919–1921). Il gère l’après-guerre : rétablissement des services, réparations et soutien aux familles dans un contexte de fortes contraintes financières.

Charles ROBY

Maire de Tocane Saint-Apre de août 1922 - mai 1945

Charles Roby, vétérinaire, fut maire de 1922 à 1945, période marquée par la crise des années 1930 et la Seconde Guerre mondiale. Malgré les intérims de Raoul Mazière (1941–1942) et Marc Rouchaud (1943–1944), il resta une figure clé de la commune et assura la continuité du lien entre l’État et la population.

Elie BEAUDEAU

Maire de Tocane Saint-Apre de mai 1945 - octobre 1947

Élie Beaudeau est maire immédiatement après la Libération, de mai 1945 à octobre 1947.
Période de reconstruction, de reconstitution des services (écoles, voirie, eau, assainissement) ; il a participé à l’effort municipal de redressement dans les années difficiles de l’après-guerre.

Roger PUYGAUTHIER

Maire de Tocane Saint-Apre de octobre 1947 - mai 1953

Roger Puygauthier, maire de 1947 à 1953, poursuit la reconstruction après-guerre : rénovation des bâtiments publics, modernisation des infrastructures et électrification dans un contexte de forte croissance nationale.

Raymond GAYOU

Maire de Tocane Saint-Apre de mai 1953 - octobre 1981

Raymond Gayou, maire de 1953 à 1981, accompagne la modernisation du bourg durant les Trente Glorieuses : développement des services publics, amélioration des équipements et transition du monde rural vers la vie moderne.

Michel DEBET

Maire de Tocane Saint-Apre de novembre 1981 - août 2007

Michel Debet, né le 12 octobre 1944 à Tocane-Saint-Apre, il est une figure marquante de la commune.

Il devient maire en 1981, succédant à Raymond Gayou.

Avant, il était professeur de lettres, et directeur du Centre départemental de documentation pédagogique de Dordogne.

Il fut aussi conseiller général du canton de Montagrier (1992–2008) et vice-président du Conseil général.

Il est élu député de la 3ᵉ circonscription de la Dordogne en 2007, mais décède le 6 mars 2008.

Pendant ses mandats municipaux, Michel Debet a œuvré pour le développement local, la ruralité, le désenclavement numérique : il est connu pour s’être battu pour le déploiement des réseaux numériques dans le département.

Il était également engagé dans les associations locales (Leader + Périgord Vert, Initiatives en Val de Dronne).

Gérard SENRENT

Maire de Tocane Saint-Apre de août 2007 - mars 2020

Gérard Senrent, maire de 2007 à 2020, assure la continuité municipale dans une période de modernisation : développement du numérique, transition écologique et coopération intercommunale, tout en relevant les défis d’attractivité et d’entretien communal.

Pierre JANAILLAC

Maire de Tocane Saint-Apre de mars 2020 - aujourd'hui

Pierre Janaillac est élu maire en mars 2020.
Son mandat se déroule dans un contexte moderne : transition numérique, transition écologique, contraintes budgétaires, services publics à maintenir, attractivité locale.
Il travaille avec une équipe municipale organisée en commissions (voirie, culture, travaux, etc.) pour répondre aux besoins des habitants.

Et de patrimoine...

Église Notre-Dame de la Nativité

Église Notre-Dame de la Nativité, XIXe siècle : de style néo-roman.

Château de Fayolle

Château de Fayolle, XVIIIe et XIXe siècles : la vieille forteresse médiévale dont la chapelle est mentionnée dès le 12e siècle est entièrement remplacée en 1766 par le château actuel suivant les plans de l’architecte Chauvin. C’était un château fort reconstruit au 15e siècle. Chauvin en a vraisemblablement réutilisé une partie du plan. A la fin du 19e siècle, il est augmenté de deux nouveaux pavillons latéraux et d’une nouvelle façade nord. Le château et une partie du domaine appartiennent aux marquis de Fayolle depuis l’élévation de la terre à ce titre en 1725.

Château de Beauséjour

Château de Beauséjour, XVe ou XVIe siècle : la maison forte de Beauséjour semble construite à la charnière des 15e et 16e siècles, puis a été remaniée par la suite. Une chapelle complète l’ensemble en 1607. Vers 1910, les communs sont aménagés en dépendances agricoles. Le logis abrite un restaurant dans les dernières années du 20e siècle. Le domaine a connu des propriétaires successifs comme les Fayolle, les Candale, les La Cropte et les Salignac de la Mothe Fénelon.

Chapelle Notre-Dame de Perdux

Chapelle Notre-Dame de Perdux, fin du XIXe siècle :  Chapelle construite en 1890 en bord de dronne à la suite du rétablissement d’un ancien pèlerinage voué à Notre Dame de l’Assomption. Sur la cloche est gravée en latin : « je vous appelle à la pitié, je vous conduis vers le Ciel ».

Manoir de Lavalade

Manoir de Lavalade, XVIe et XVIIIe siècles : Lavalade est mentionné dès 1323 dans le cartulaire de l’abbaye de Chancelade : Géraud de Cassaignol y rend hommage devant le comte de Périgord. Vraisemblablement édifié au 16e siècle, le logis actuel a été remanié au 18e siècle, époque à laquelle on construit le pavillon nord et reprend l’ensemble des ouvertures de l’édifice. Au 17e siècle, le domaine qui comprenait la métairie des Maureloux et le Moulin de la Rue, appartient à la famille de Noalis, puis, au siècle suivant, il est vendu aux Révolte, peut-être à l’origine des transformations du 18e siècle. Une chapelle, non identifiable aujourd’hui est mentionnée à la fin du 19e siècle.

Ruines du Château de Vernode

Ruines du château de Vernode XIIe siecle : Le château fort de Vernodes est mentionné dans le cartulaire de l’abbaye de Chancelade au 12e siècle. Cette époque semble correspondre à la date de construction des maçonneries encore visibles aujourd’hui. Il est également fait mention d’une chapelle, sans précision de son emplacement (à proximité du château ou dans le hameau en contrebas) . Le fief a, entre autre, été la possession des Vernodes et des Fayolles.

Hôtel Paradol

Hôtel Paradol, XVe siècle : la famille Paradol est anoblie en 1442 par Charles VII. C’est vraisemblablement vers la fin du 15e siècle que fut construit l’hôtel éponyme. La famille y résidera jusqu’à la Révolution. Un inventaire de 1794 donne une vision précise des aménagements intérieurs : deux salles servant aussi de chambre en rez-de-jardin ainsi qu’une cuisine et une arrière cuisine. A l’étage, trois chambres, dont une, située au dessus de la cuisine utilisée comme grenier. Les communs comprenaient une grange avec un pressoir et ses cuves ainsi qu’une écurie. Successivement couvent puis école de soeurs avant la dernière guerre, l’hôtel est acheté puis restauré par la commune. Il abrite actuellement une bibliothèque, le syndicat d’initiative, un musée du costume.

Hôtel de Fayolle

Hôtel de Fayolle, désormais appelé B&B La Joie de Vivre, XVe siècle : L’hôtel est mentionné dès le début du 15e siècle. Il restera dans la famille de Fayolle jusqu’en 1795. Par la suite, l’édifice sera partagé en deux pour les descendants de Guillaume Rouchaud, propriétaire après les Fayolle.

Dolmen de la Pierre Levée

Dolmen de la Pierre Levée, dolmen au sud-ouest de la commune.

Fontaines et lavoir

Fontaine de Gandy, fontaine de la Borie, fontaine de Margnac, fontaine de Millard, fontaine de Paymie, fontaine de Puypinet et lavoir de Lande.